mercredi 3 décembre 2008

Un gouvernement majoritaire ? Non merci !

M. Charest, la stabilité politique que nous aurait procuré
un gouvernement majoritaire dirigé par Stephen Harper
ne m'intéresse pas.

Pas plus qu'un gouvernement majoritaire gouverné par vous-même.

C'est beaucoup trop de pouvoir entre les mains d'une seule personne
à ce moment précis de l'histoire contemporaine.

J'espère que les réformistes de l'Ouest commencent à comprendre
que nous n'allons pas nous laisser dicter notre conduite par eux.

Ils ont le droit de croire aux valeurs qu'ils veulent bien défendre,
mais ils ne peuvent pas nous les imposer.

Moi, entre la stabilité offerte par Messieurs Harper et Charest
ou un peu de brasse-camarade dans la classe politique,
vous vous doutez bien de quel côté je penche.

En fait, les gens qui veulent un gouvernement fort
et pas de petits partis pour défendre nos idées
voudraient bien que nous nous taisions.

Il n'en est pas question !

Les petits partis DOIVENT participer à tous les débats politiques.

Les trois grands partis n'ont pas le monopole de la vérité
et les gens qui votent pour les grands partis
n'ont aucune légitimité pour empêcher
que nos idées soient débattues sur la place publique.

Serge Grenier

vendredi 10 octobre 2008

La passe du cygne

On dit parfois «Le chant du cygne»
en référant aux personnages politiques
qui veulent accomplir une dernière grande action
avant la fin de leur carrière.

Dans le cas de la gagne qui achève son règne à la Maison Blanche
on devrait plutôt parler de «La passe du cygne».

Après avoir utilisé le pouvoir politique
pour favoriser les entreprises privées amies
je pense qu'elle utilise maintenant les finances publiques
pour mettre la main sur tous les actifs mobiliers et immobiliers
qui passent à sa portée.

Tout comme elle a placé les américains devant le fait accompli
grâce à de savantes mises en scène
pour justifier ses actions militaires,
elle a réussi à mettre en scène
une crise mondiale fabriquée de toutes pièces
pour mener à terme une incroyable action financière.

Et comme on a crié au génie lorsque Nathan Rothschild
a fait son remarquable «coup de bourse» le 20 juin 1815,
dans quelques années les défenseurs du néolibéralisme
vont tomber à genoux devant l'audace de ce
«coup de la crise financière mondiale».

Dans son livre «La stratégie du choc»
Naomi Klein révèle les rouages impitoyables
de ce «capitalisme du désastre»
qui consiste à lancer des raids contre la sphère publique
au lendemain des cataclysmes naturels ou artificiels
et à traiter ces derniers comme des occasions d'affaire.

On dit souvent «On a les dirigeants qu'on mérite»,
hé bien, si la population tombe dans le panneau,
elle ne pourra s'en prendre qu'à elle-même
d'avoir fait confiance pour sortir de la crise
exactement aux mêmes personnes
qui ont créé les conditions
pour l'éclosion de la dite crise.

À bon entendeur salut !

Sergio

lundi 29 septembre 2008

2008-09-29 - Troubled Assets Relief Program

Les analystes patentés et moi
ne faisons pas la même lecture de la situation.

Peu importe comment nous en sommes arrivés là,
toujours est-il que les grands financiers sont affaiblis.

Alors il me semble que c'est le moment où jamais
d'en profiter pour leur asséner le coup de grâce
afin de nous libérer de leur emprise
une bonne fois pour toutes.

Mais non, au lieu de reprendre sa destinée en main
et de réinventer le monde autrement,
la population va préférer dilapider toutes ses économies
et même hypothéquer l'avenir de ses enfants
pour sauver les grands requins de la finance.

Ils ne sont même pas capables de prévoir une semaine à l'avance,
comment peut-on croire leurs promesses sur 5 ou 10 ans ?

Ces centaines de milliards
ne feront que leur faire gagner le temps qu'il faut
pour imaginer de nouveaux stratagèmes, de nouvelles arnaques.

Laissons-le donc faire le foutu marché
s'il peut nous débarrasser de ces tricheurs.

Qu'est-ce qui presse tant que ça ?

Nous avons l'éternité devant nous...

Qu'ils se plantent, puis nous repartirons du bon pied
sur des bases de justice sociale, d'équité, de partage et de solidarité.

Sergio

lundi 4 août 2008

Les contingences matérielles,
c'est pour les p'tites natures

Je met ma vie en jeu dans tout ce que je fais.

J'utilise un clavier, pas un fusil,
mais comme n'importe quel autre soldat,
je suis prêt à mourir n'importe quand.

Que ça me paie ou pas, ça n'a rien à voir.

La capacité de payer du client
ne rend pas un projet inutile intéressant.

Je combat pour défendre la Vie au péril de la mienne.

«No pain, no gain!»

Si d'une manière ou d'une autre,
je peux aider les gens à sortir de leur profonde ignorance,
alors tous ces efforts auront valu la peine.

Et si je ne réussis pas, alors au moins j'aurai essayé.

Je ne suis peut-être qu'un rêveur,
mais je ne suis pas le seul.

Si un jour tu te joins à nous,
le monde sera meilleur!

Sergio

dimanche 27 juillet 2008

La place de l'être humain

Souvent je lis des textes où on dit des choses telles que :

Dans toute la création, les êtres humains sont les seuls qui...
(Ici, vous pouvez insérer ce que vous voulez, par exemple :
- qui pensent
- qui aiment la musique
- qui sont capables de s'entretuer
- qui sont capables de parler
- qui ont conscience de leur mortalité
- qui ont soif d'éternité
- etc)

C'est joli, mais heureusement c'est faux !

Parce que ça ne tient pas compte de comment la pensée fonctionne.
La pensée est une, chaque fois que je pense,
tout l'univers pense simultanément.

Parce que c'est davantage la musique qui fait les humains
que les humains qui font la musique.

Parce que l'attraction et la répulsion, l'amour et la haine,
ce sont des forces universelles qui mènent les humains
comme elles mènent tout le reste.

Parce que si chaque atome parle à tous les autres tout le temps,
tout ce qui vit sur cette planète est en communication constante
avec tout ce qui vit sur cette planète.

Parce que ce qui est mortel, c'est l'illusion de la séparation.

La vie et la conscience, elles, évoluent dans l'éternité, rien de moins.

Sergio

Le goût de raconter une histoire

En regardant le 2e épisode d'un film à l'imaginaire débridé,
il m'est venu l'idée que
ce n'est ni la poule ni l'oeuf qui est venu en premier,
c'est le goût de raconter une histoire.

Bon, j'en entends déjà un qui se demande
si c'est le goût de raconter ou d'écouter qui est venu en premier.

Écouter, raconter; offre, demande, ...

C'est la même chose, comme les deux côtés de la même médaille.

L'important c'est l'histoire,
celle qu'on se raconte pour donner du sens à sa vie
celles qui prétendent nous expliquer le sens de la vie
celles qui se souviennent de ce qui s'est passé
dans chaque petit racoin de la vie...

Il y en a qui ont plus que les autres
le tour de raconter des belles histoires.

Mais en fait, belles ou pas belles,
toutes les histoires font partie de la même histoire.

Du niveau subatomique au niveau supragalactique,
c'est tout ou rien, à prendre ou à laisser.

L'existence de chaque pièce du puzzle
dépend de l'existence de toutes les autres pièces.

Ce que vous faites au plus petit d'entre les miens,
c'est à moi que vous le faites.

Et c'est pourquoi ce qui a été séparé, à la fin, doit toujours être réuni.


Sergio

dimanche 1 juin 2008

L'adversité

Dans ma tête se déroule en permanence une conversation
que je mène de front avec le reste du monde.

Dans le fond, c'est toujours moi qui parle,
mais des fois je parle en mon nom
d'autres fois je donne ma voix à quelqu'un d'autre.

Souvent, je me laisse prendre à mon propre jeu,
et même si j'ai l'air bien tranquille dans mon coin,
ça discute ferme dans ma tête.

Quand j'écris, c'est un peu différent.

À tout bout de champs, à mesure que les mots s'alignent sur le papier,
c'est comme s'il y avait quelqu'un qui lit par dessus mon épaule
et qui ne se gêne pas pour me faire des commentaires.

Parfois ces commentaires m'interpèlent
et au lieu de continuer sur le même sujet,
je répond au commentaire que j'ai entendu
sans prendre le temps de l'écrire
de peur de perdre le fil de ma pensée.

Ce qui m'arrive assez souvent, je dois l'avouer.

Alors pour comprendre mes textes,
imaginez-vous que vous êtes avec moi dans le salon
et que je suis au téléphone avec quelqu'un d'autre
et que vous n'entendez qu'un côté de la conversation.

En écoutant ce que je répond,
c'est à vous d'imaginer ce que l'autre a demandé.

C'est peut-être un peu déroutant.

Mais je pense qu'à la longue,
les gens qui lisent mes lignes vont s'habituer à ma façon de penser
et ils vont entendre les mêmes commentaires que moi
au même moment dans le texte.

Autrement dit, je répond aux commentaires sur mon texte
avant même d'avoir fini de l'écrire.

Alors quand ça change brusquement de direction,
demandez-vous ce qui a pu briser mon élan
dans la phrase précédente.

Et dans le cas qui nous occupe, tout à l'heure,
par hasard je suis tombé Dans les coulisses du pouvoir à la télé
au moment où ils s'entendaient tous pour dire que Harper
venait de vivre une dure semaine
et que la prochaine s'annonce pas mieux.

Il m'est venu tout un train d'idées en rafales
sur toute les choses qui vont mal
et ce qu'il faudrait faire pour les améliorer.

Puis je me suis demandé c'est quoi l'obstacle,
c'est qui qui résiste, pourquoi ça prend tant de temps ?

Et j'ai pensé à ces personnes qui prétendent
que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes
soit parce qu'elles n'ont jamais connu la misère,
soit parce qu'elles préfèrent l'oublier,
maintenant qu'elles s'en sont sorties.

Il y a des choses qui me choquent profondément
même si elles ne m'arrivent pas à moi personnellement.

Bien qu'en mon âme et conscience je m'efforce d'aimer
tout ce qui a été, tout ce qui est et tout ce qui sera,
je peux quand même ne pas trouver beau
ce que certaines personnes choisissent de faire de leur vie.

L'un n'empêche pas l'autre.

Je peux aimer tout l'univers,
mais ne pas aimer tout ce qui s'y passe...

En fait, l'un peut être la meilleure réponse à l'autre.

Le mieux pour guérir un manque d'amour, c'est un surplus d'amour.

Ceux et celles qui guident mes pas ces temps-ci,
ce sont les futurs enfants de nos enfants.

Et mes adversaires aujourd'hui,
ce sont ceux et celles qui, consciemment ou inconsciemment,
mettent en péril la vie de ces enfants à naître.

Je n'ai aucun pouvoir de super héro et bien peu de ressources
comparativement aux forces auxquelles nous nous attaquons.

Rien ne garantit que nous réussirons à sauver les meubles.

Mais je ne suis pas venu ici faire du tourisme :

J'ai fait et je continue de tout faire
pour que la vie s'épanouisse sur cette jolie planète
pour les siècles des siècles...


Sergio

dimanche 18 mai 2008

La lumière des enfants

J'avais beaucoup apprécié le Dr Gilles Julien
lorsque je l'ai vu la première fois à Tout le monde en parle.

Ces temps-ci, je lis : «L'univers informé» de Lynne McTaggart.

Et ça m'a aidé à me rendre compte
en écoutant les meilleurs moments de TLMEP tout à l'heure,
que notre bon docteur ne parle pas à travers son chapeau:

«Je ne survivrais pas sans contact avec les enfants
car c'est la seule énergie pure...
ils ont une lumière qui nous contamine constament
et qui va m'animer jusqu'à ma mort.»
Gilles Julien

«Les enfants captent bien plus d'informations du Champ que les adultes.»
Lynne McTaggart

Les informations du Champ dont il est question se propagent justement sous forme de lumière.

Pour comprendre de quoi je parle, il faut avoir changé de paradigme.

Quand on change de point de vue,
c'est plus nous qui changeons que ce qu'on regarde.

Mais comme chacun de nous crée sa propre réalité,
quand on change vraiment, le reste suit automatiquement.

Au cours du changement de paradigme précédent,
le point de vue est passé de :

«Une terre plate et immobile au centre de l'univers,
avec un soleil le jour et des étoiles la nuit
mais on comprend pas vraiment le rapport entre les deux...»

à :

«La troisième planète d'un petit soleil
faisant partie de la galaxie nommée Voie Lactée,
elle-même perdue parmi des milliards d'autres galaxies.»

Ce changement radical ne s'est pas effectué sans heurts,
plusieurs des personnes qui défendent ces nouveaux points de vue
ayant dû assumer de lourdes conséquences dans leur vies personnelles.

(Voir : «Savants Maudits, Chercheurs Exclus», Tomes 1, 2 et 3 de Pierre Lance)

Enfin bref, le changement de paradigme précédent
est survenu suite à une meilleure compréhension de l'infiniment grand.

Le changement de paradigme courant
survient suite à une meilleure compréhension de l'infiniment petit.

Et cette fois-ci, le changement de perspective est encore plus spectaculaire.

Imaginez-vous un gant que l'on vire à l'envers.

Avant on voyait les atomes comme le plein
et l'espace entre les atomes comme le vide.

Mais en fait, c'est exactement le contraire !

Ce que l'on appelle le vide est plein de l'énergie du point zéro
qu'on peut appeler familièrement le «Champ».

Le champ est comme un fromage gruyère,
plein de trous par en-dedans par où s'échappe l'énergie.

Et cette énergie qui s'écoule comme notre sang quand on se coupe,
c'est ce que l'on appelle les atomes et/ou particules et/ou ondes et/ou cordes.

Comme notre peau qui finit par guérir, les trous dans le champ se referment
et les atomes disparaissent aussitôt car ils n'ont pas tellement d'énergie de réserve.

Ça se calcule en attosecondes.

La poule ou l'oeuf ?

Il est futile de se demander si c'est nous qui tirons ou le champ qui pousse,
la partie n'existe pas en dehors du tout et il n'y a pas de tout s'il n'y a pas de parties.

Dans la vision de la physique classique,
nous sommes séparés les uns des autres
et notre esprit est séparé de notre corps.

Dans la vision de la physique quantique,
nous sommes dans la simultanéïté, la synchronicité,
la cohérence et la non-localité.

Le siège de la conscience n'est plus dans le cerveau, ni même dans le corps,
il est dans le Champ où se trouve aussi justement notre mémoire
et celle de tous les autres.

Alors quel est le rôle des êtres humains dans ce nouveau contexte ?

Bien, en premier, de dirais que c'est de s'occuper des enfants.

Le miracle de la vie, c'est à l'accouchement qu'il se produit.

Parent ou pas, il revient à tous les grands de prendre soin des petits.

Puis, en deuxième, je dirais que c'est de s'occuper des autres.

Une chaîne n'est pas plus forte que le plus faible de ses maillons.

Incognito, ou au vu et au su de tous, partout dans la grande chaîne de la vie,
les maillons forts doivent compenser pour les maillons faibles de leur entourage.

Et ils doivent le faire de bon coeur, sans rechigner ni exiger de traitement de faveur.

C'est ça le deal : t'es plus fort, tu t'occupes des plus faibles.

Avant de te prendre pour un martyr,
dis-toi bien qu'on a tous quelqu'un de plus fort qui pourrait nous aider
et quelqu'un de plus faible qu'on pourrait aider.

La raison de ma révolte contre cette société hypocrite
c'est qu'elle est truffée de façons légales de se voler les uns les autres.

Les personnes qui savent comment faire, c'est les «winners»,
les autres c'est les «loosers».

Pour détourner l'attention du fait qu'il s'agit quand même d'un vol,
les winners disent: «Si t'es un looser, c'est parce que tu l'as mérité.»

De quels vols est-ce que je parle ?

Bien par exemple les banques, la haute finance,
le complexe militaire-industriel, les fabricants d'armes,
les grandes corporations qui profitent de la reconstruction
après que les soldats aient tout démoli.

Les 100 milliards de plus pour l'armée canadienne
ça veut dire en moyenne 5 000$ par tête de pipe.

Ce n'est pas tant l'argent que le fait que
la majorité de la population ne veut rien savoir de la guerre.

Et pas seulement la majorité de notre population,
mais aussi la majorité de la population de tous les pays du monde.

Il faudrait que les populations de tous les pays du monde
se donnent le mot pour se débarrasser le même jour
de tous les militaires qui se trouvent sur leurs territoires respectifs
et voilà, il n'y aurait plus de guerre nulle part.

Il ne resterait sur la planète que des civils ordinaires
qui vivent dans des maisons ou pas, seuls ou avec d'autres,
qui forment des familles, des communautés, qui s'organisent,
font des fêtes, évoluent dans l'harmonie et le respect mutuel.

Mais oui, c'est possible, c'est nous qui créons la réalité,
nous avons autant le droit de faire la paix que celui de faire la guerre.

Si nous décidions de changer, ce serait une grande révolution.

Au lendemain de cette révolution,
il n'y aurait pas tant de changements visibles à l'extérieur,
car cette révolution se produit d'abord à l'intérieur.

C'est la conscience qui change.

Bien sûr, la conscience change à tous les jours,
mais il ne s'agit pas d'une révolution à chaque fois.

La révolution dont je parle,
c'est celle qui se produit dans la vie d'une personne
qui arrête de profiter des autres et commence plutôt à les aider.

Il y a des catastrophes d'origine naturelle et d'autres d'origine humaine.

On peut discuter longtemps à savoir lesquelles sont lesquelles,
on pourrait même dire que, vu que les humains aussi sont naturels,
les catastrophes qu'ils provoquent sont aussi des catastrophes naturelles.

Mais cela ne ferait que nous détourner de notre propos
qui est que certaines catastrophes sont causées pas des personnes précises
et les personnes en question le savent très bien.

Moi, j'suis un vieux hippie de la gagne des sanzalures
et je ne vais pas partir en croisade pour les identifier
ni demander que l'on adopte des lois pour les empêcher de nuire.

C'est à chacun de se prendre en charge.

Certains diront que ça ne sert à rien d'écrire cela
car les personnes en question ne liront jamais ces lignes.

Mais, si chaque atome de l'univers est intimement lié à tous les autres,
alors peu importe si ces personnes les lisent ou pas mes lignes,
chacun de leurs atomes est au courant maintenant.

Fait que je continue simplement de faire ce que j'ai fait toute ma vie,
survivre par mes propres moyens, sans être maître ni esclave,
en construisant un monde volontairement plus simple.

Small is beautiful !

Sergio

samedi 3 mai 2008

Les neorhinos appuient Élections Canada

Dans Le Devoir du 3 et 4 mai 2008, Manon Cornellier a écrit :

Le conflit entre le gouvernement Harper et Élections Canada commence à sérieusement déranger. «Contrairement à certains pays en développement -- on pense au Zimbabwe --, le Canada est une démocratie mature où l'organisme indépendant chargé des élections n'est ni sous la coupe du gouvernement ni objet de ses attaques. C'est ce qui, par conséquent, rend si troublants les assauts répétés du gouvernement conservateur contre Élections Canada et ses fonctionnaires», écrit le Globe and Mail. Selon le quotidien, les conservateurs ont touché le fond du baril en votant contre la motion bloquiste demandant au Parlement de réitérer sa confiance en Élections Canada. Le Globe dénonce cette motion qui n'était, à ses yeux, qu'une manoeuvre politique sans souci aucun pour l'intérêt public. Mais elle a été présentée et il revenait aux conservateurs de l'appuyer. «Ils ont plutôt refusé, de façon imprudente, de reconnaître la légitimité de l'organisme qui doit assurer la tenue d'élections libres.»

Cela m'a poussé à écrire ce qui suit :


Quand nous critiquons la société,
que ce soit au sein du parti Rhinocéros auparavant
ou du parti neorhino.ca maintenant,
c'est pour l'améliorer.

Et depuis plus de 40 ans,
nous avons toujours eu de bonnes relations
avec les gens d'Élections Canada
qui font leur travail avec rigueur,
professionnalisme et dévouement.

C'est justement grâce à des gens comme eux
que nous pouvons exprimer notre point de vue
même si nous ne formons pas la majorité.

Il y a quelques années,
certains politiciens ont voulu nous faire taire
en adoptant des lois inconstitutionnelles,
mais ils ont dû faire marche arrière et nous revoilà.

C'est le même genre de politiciens qui cherchent maintenant
à prendre et à garder le pouvoir en contournant les lois.

Au lieu d'avouer leur erreur,
faire amende honorable et repartir du bon pied,
ils persistent dans la mauvaise direction.

S'ils étaient intelligents pour deux sous,
ces gens devraient savoir que,
quand on a fait une erreur sans s'en rendre compte dans le passé,
on peut être en train en faire d'autres dans le présent
et aussi à l'avenir.

Il s'agit alors d'adopter une attitude très humble,
et surtout pas de continuer
à vouloir imposer sa volonté au reste de la population.

Au contraire, ces gens continuent d'imaginer et d'adopter
des lois contraignantes pour nous obliger à vivre selon leur idée.

Et c'est pourquoi nous devons tous appuyer sans ambiguïté
les gens d'Élections Canada dans cette affaire.

Car c'est grâce à des gens comme eux que nous aurons un jour
les politiciens éclairés qui imagineront et adopteront des lois
pour nous permettre de vivre selon nos propres idées.

C'est d'ailleurs justement ça l'idée de la démocratie.

Sergio

mercredi 30 avril 2008

Que devient la politique dans tout ça ?

La politique, elle devient ce qu'on en fait.

Et si on veut faire quelque chose,
le mieux c'est de commencer drette où on est !

Parce que si on décidait de commencer ailleurs
faudrait attendre d'être rendu ailleurs pour commencer.

Mais là, ça contredirait la première directive : «Be here now»

C'est effectivement illogique d'attendre à plus tard
pour être «Ici et maintenant»

Fait que là, on est rendus drette-là, icitte et maintenant,
pis on veut faire quelque chose là tout de suite,
mais on sait pas quoi faire...

Ben moi j'dis : «Prenons un risque !»

Les enjeux sont très élevés,
après tout, c'est une question de vie ou de mort,
et c'est pas certain qu'on va s'en sortir
en choisissant méthodiquement l'option la plus sécuritaire,
celle qui ne comporte aucune surprise.

«Qui ne risque rien, n'a rien...»

Dans toutes les options qui s'offrent à nous,
choisissons celle qui ouvre sur de nouvelles possibilités,
au lieu de nous ramener dans les sentiers battus.

C'est pas obligé d'être une grosse affaire : «Small is beautiful»

La politique,
n'est plus le monopole des partis politiques
comme la science
n'est plus le monopole de la communauté scientifique
et la spiritualité
n'est plus le monopole des organisations religieuses.

Tout est toujours à recommencer.

Alors arrêtons de perdre du temps,
le meilleur moment pour agir,
c'est toujours maintenant !

Sergio

samedi 26 avril 2008

Que reste-t-il de l'esprit 1968 ?

Dans Le Devoir du 26-27 avril 2008,
Stéphane Baillargeon demande :

« Que reste-t-il de l'esprit 1968? »

Ça m'a inspiré le texte suivant :

--------------------------------------------------------------

«Obtenir l'obéissance...»

Quelle idée saugrenue !

Comme le disait mon père avant moi :

«J'ai pas besoin de vous pour me gouverner,
je suis parfaitement capable de me gouverner moi-même.»

Presque tous les gens cités dans l'article
analysent ce mouvement en le considérant de l'extérieur.

C'est comme les «Médias freaks» des années soixante
qui aimaient bien avoir leur face dans les journaux
et prétendaient parler au nom du mouvement
mais n'ont rien pu dire d'utile
parce qu'ils n'en faisaient pas vraiment partie.

Évidement le mouvement n'a pas pris la peine
de remettre les pendules à l'heure
ce qui fait qu'encore aujourd'hui
certaines personnes peuvent écrire des sornettes telles que :

«Après tout,
c'est facile de dire "fuck le travail" quand tu es étudiant,
"fuck la famille" quand tu n'as pas d'enfant... »


Bien sûr qu'on a dit «Fuck le travail».

Mais on était déjà plus étudiants parce qu'on avait décroché
et tout en continuant de faire l'éloge de la paresse
on a travaillé toute notre vie aussi fort que n'importe qui
et plus fort que bien d'autres.

Bien sûr qu'on a dit «Fuck la famille».

Mais on a eu plein d'enfants
et on s'en est occupés comme il faut
dans toutes sortes de situations familiales.

Et on les a élevés en recourant à l'amour, pas à l'autorité.

Vous demandez : « Que reste-t-il de l'esprit de 68 ? »

Vous vous répondez vous-mêmes :

«Au plus fort de la guerre du Vietnam,
il y avait autour de 2 500 protestataires pacifistes
dans les rues de Montréal.
La foule a gonflé à 250 000 personnes
contre la guerre en Irak en 2003.»


Nous n'étions que quelques milliers à l'époque,
nous sommes beaucoup plus nombreux maintenant.

Mais, les journalistes n'arrivent pas mieux à nous cerner
aujourd'hui qu'il y a 40 ans.

Des vieux qui trippent sur les jeunes filles,
il y en a eu à toutes les époques
et ce n'est pas une caractéristique
qui peut servir à définir notre groupe plus qu'un autre groupe.

Dans «amour libre» le mot important, c'est liberté.

Quand on dit : «Faite l'amour, pas la guerre»
ce n'est pas une question de lâcheté
mais de responsabilité civile.

Si vous voulez vraiment parler de l'impact
des marginaux et de la contre-culture dans la société,
commencez par imaginer où vous seriez si nous n'avions pas été là.

«Dès les années 1950, elle notait que notre civilisation
serait bien mal en point quand la critique de l'autorité
triompherait dans les sphères non politiques,
celles du savoir et de l'éducation notamment.»


Ben là chérie, notre civilisation EST très mal en point
et c'est justement les autorités qui nous ont amené là
et elles semblent bien incapables de redresser la situation.

Nous n'avons pas seulement critiqué,
nous avons aussi proposé des solutions
et nous les avons mises en pratique.

C'était la bonne chose à faire il y a 40 ans,
ça l'est encore aujourd'hui

Serge Grenier

jeudi 24 avril 2008

Jouer fessier ou fesser dans le tas ?

Jouer fessier,
c'est quand t'as eu un beau jeu
mais que t'oses pas abattre tes cartes sur la table.

Fesser dans le tas,
c'est quand t'as pas eu un beau jeu
puis que tu te venges contre la vie
en attrapant le premier venu
et en lui faisant payer pour tous les autres.

En fin de compte, dans les deux cas,
c'est la solution de facilité qu'on a choisi.

Mais attention, il y a «facile» et «facile».

Les neorhinos ne jouent pas fessier
et ne foncent pas aveuglément dans le tas.

Pourtant, ils sont les champions de la solution de facilité.

Je vous laisse méditer sur ce paradoxe
jusqu'à mon prochain texte intitulé :

Qu'est la politique devenue ?

Chao...

Sergio

lundi 21 avril 2008

Les grands bouleversements

Comme l'a expliqué assez clairement Hubert Reeves
dimanche soir à Tout le monde en parle,
«les grands arbres et les mammifères de plus de 3 kilos»
risquent fort de ne pas survivre aux grands bouleversements
qui nous pendent au bout du nez.

Certaines personnes se disent :

«Que voulez-vous, si c'est notre destinée, on n'y peut rien!»

Je pense au contraire que notre destinée,
nous nous la faisons nous-mêmes, au fur et à mesure.

Il est trop tard maintenant pour changer le présent,
mais il est encore temps de changer le futur.

Comment peut-on faire ça ?

En l'imaginant différent, en le décrivant autrement,
en le désirant simplement, mais avec assiduité.

Tout vient à point à qui sait attendre.

Je peux avoir l'air naïf avec mes beaux principes,
mais je n'y peux rien, c'est comme ça que je marche.

Moi, ce qui m'intéresse, c'est le long terme.

La politique n'a pas toujours été ce qu'elle est aujourd'hui
et elle ne demeurera pas toujours comme elle est maintenant.

Je ne crois pas qu'il vaille la peine de trop s'attarder
aux particularités électorales du Canada à cette époque
où les calculs de la carrière personnelle d'un chef de parti
influencent davantage l'agenda politique du pays
que les affaires de l'État.

Penser à long terme, ça a plusieurs avantages.

D'abord, à court terme, j'en ai plein les bras avec l'ouvrage,
le ménage, le courraillage, les comptes à payer, alouette.

Alors je ne peut pas me permettre
de faire de la politique à temps plein.

Et de toutes façons, même si j'avais plein de temps,
je ne pourrais quand même pas avoir une grosse influence
sur cette énorme machine et toutes ces personnes.

Tandis que le long terme, c'est un territoire vierge,
très peu de gens s'en occupent, ou s'en préoccupent.

Comme si la plupart croyaient que la fin du monde allait arriver
longtemps avant le long terme.

Mais si au contraire, nous n'étions encore qu'au début de monde,
et que dans la prochaine étape de notre histoire commune,
l'organisation de la société repose davantage
sur une myriade de petites structures évolutives et inter connectées
que sur quelques grandes structures rigides et déconnectées.

Que la compréhension du monde passe par presque tout le monde
au lieu de ne passer que par quelques personnes.

On peut imaginer plein de nouvelles manière d'organiser le monde
et passer par le parti neorhino.ca
pour les proposer sur la place publique.

Et alors ou bien une de ces idées
nous aidera à surmonter les grands bouleversements
ou bien au moins on aura essayé...

Sergio

dimanche 20 avril 2008

Savoir plus et risquer moins

Selon Monsieur Tony Clément, ministre fédéral de la Santé,
les Canadiens méritent un message anti-drogue clair
(«... Canadians deserve a clear anti-drug message...»).

Je suis un Canadien moi aussi monsieur Clément,
et je n'ai pas besoin de vous pour me dire comment vivre ma vie.

Votre gouvernement a été élu par un cinquième de la population
et il ne peut pas obliger les autres quatre cinquièmes à lui obéir.

On s'en fout qu'il ait pris le pouvoir légalement
(ce qui d'ailleurs reste à prouver...)
cela ne justifie pas qu'il se comporte en despote
et aille à l'encontre des choix de vie de la majorité de la population.

Heureusement, des voix prennent la parole
et le sens de leurs mots résonne fort dans nos coeurs.

Des voix comme celle de Jean Doré, des Auberges du coeur,
qui nous a rappelé l'autre soir au Lion d'Or,
que parmi les priorités, l'une des plus urgentes, c'est les jeunes.

Des voix comme celle de Hugo Latulippe,
qui explique qu'on pourrait commencer
par s'occuper du compost mais qu'en fait,
c'est toute notre manière de vivre ensemble qu'il faut redéfinir,
de façon à ce que le bonheur des uns
ne dépende pas du malheur des autres.

«Le problème actuellement,
ce n'est pas un problème de quantité,
mais un problème de justice et d'équité.»

Dans la vie, plus on en sait,
mieux on comprend la situation
et moins on risque de se pêter la gueule.

Il est grand temps que les gens comprennent
que ceux qu'on nous ait passer pour la majorité
ne sont en fait qu'une minorité parmi tant d'autres.

C'est pas Stéphane Dion qui va tasser Stéphan Harper de là,
c'est les 40% de gens qui ne croient ni dans l'un ni dans l'autre
et qui vont s'approprier la plateforme neorhino
pour envoyer un message clair aux autres 60% de la population :

Nous sommes peut-être moins nombreux,
mais nous sommes là pour rester,
aussi bien vous faire à l'idée
et vous calmer le ponpon avec vos lois rétrogrades.

Sergio

mercredi 16 avril 2008

Ils ont sapé la fondation

Ça fait des années que je le répète,
mais personne ne veut en entendre parler.

Pour que ça marche comme il faut,
il faut que ça soit basé sur les bons principes.

Sans ça, même si ça peut marcher pendant un temps,
à un moment donné ça finit toujours par nous pêter dans face.

Bref, le principe pour l'argent, c'est : débit = crédit.

Basic !

Sauf que il y en a une gagne de smattes qui se sont dit:

« Nous, on a pas besoin de principes, on fait des lois ! »

Loi #1
Nous seuls pouvons générer du capital.

Loi # 2
Pour utiliser le capital, vous devez nous l'emprunter.

Loi # 3
Vous devez nous rembourser non seulement le capital,
mais aussi les intérêts.

Loi # 4
Pour payer les intérêts,
vous pouvez soit emprunter davantage de capital
soit utiliser le capital de quelqu'un d'autre.

Loi # 5
Nous vendons aussi des armes...

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Ça peut pas marcher parce que ça balance pas !

Il y a nécessairement quelqu'un qui se fait avoir
et le plus souvent c'est l'environnement et le pauvre monde.

Sauf que maintenant, la nature en a plein son casse,
et le pauvre monde est en train de crever de faim.

Fait que là, ce n'est plus le temps d'attendre
que la gagne de tarlas qui sont au pouvoir fassent quelque chose
pour nous sortir du merdier dans lequel ils nous ont foutu,
c'est à chacun de nous de s'occuper de son propre cas.

En commençant par quoi ?

En commençant pas s'éduquer soi-même.

Mieux on comprend où on est rendus,
mieux on peut décider quoi faire ensuite.

Suivre les bons principes,
c'est un des chemins qui mène à la sagesse.

Sergio

samedi 12 avril 2008

La tentation de la dictature verte

Dans le Devoir du 12 avril 2008, Antoine Robitaille demande:

« La démocratie va-t-elle tuer la planète? »

Voici ma réponse :

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L'idée de la démocratie est que le peuple se gouverne lui-même.

Dans quel pays et à quelle époque y a-t-il eu sur cette planète
un peuple qui s'est gouverné lui-même ?

Certainement pas aux États-Unis, ni au Canada
et encore moins au Québec.

La démocratie, c'est une bonne idée,
mais elle n'a encore jamais vraiment été appliquée nulle part.

Alors, on ne peut pas reprocher de mal fonctionner
à quelque chose qui n'existe pas encore vraiment.

Commençons par en mettre une en place,
et ensuite on jugera des résultats de la démocratie.

Dans tous les pays,
ce ne sont que quelques personnes qui décident tout
et elles font plein de gaffes.

En Chine, pour chaque bon coup dont en entend parler,
comme celui des sacs de plastiques,
il y a mille mauvais coups dont on entendra jamais parler.

Et cela, les gens comme David Shearman
n'en tiennent pas compte dans leurs raisonnements.

Ramenez les dictateurs du passé
et donnez-leur les armes et les technologies du présent
et imaginez l'avenir qui en découlerait :
certainement rien de très écologique !

La solution ne passe pas par une personne qui force les autres à obéir,
mais par toutes les personnes qui se comportent sainement
parce que personne ne les force à faire le contraire.

Si je ne vole pas,
c'est pas parce que j'ai peur des polices,
c'est parce que je ne suis pas un voleur.

Il ne s'agit pas
de reprocher aux gouvernements de mal nous gouverner,
il s'agit
de bien se gouverner soi-même et le reste suivra.

«Une personne, un vote»,
ça s'est le principe de base de la démocratie.

Où est-ce que ça parle de chef là-dedans ? Nulle part!

C'est comme dans «Aimez-vous les uns les autres»,
qui est le principe de base d'une religion assez répandue.

Où est-ce que ça parle d'un pape là-dedans ? Nulle part.

Pour assainir le climat sur cette planète,
il faudrait d'abord, autant en politique qu'en religion,
comprendre les principes de bases et agir en conséquence.

lundi 7 avril 2008

Conspiration ou pas, c'est quand même arrangé avec le gars des vues !

Plusieurs prétendent que
la version officielle de ce qui s'est passé
le 11 septembre 2001 sur la côte est des États-Unis
ne dit pas tout ce qu'il y a à savoir sur le sujet.

Certains affirment même
qu'il s'agit en fait d'une énorme conspiration.

Il n'en faut pas plus pour que les ténors de l'ordre établi
déchirent leurs chemise et crient au blasphème:

« Une conspiration ! Ben voyons donc...
Tu penses qu'il y aurait du monde assez fou
pour tuer quelques milliers de personnes
juste pour être capable d'en manipuler
quelques millions d'autres ! »

Ben, oui...

Toi, c'est quoi tu penses ?

Que tout ce qui arrive arrive par hasard ?

Ça fait combien de temps que t'es pas allé au cinéma ?

Dis-toi bien que toujours et en toutes choses,
la réalité dépasse la fiction (et pas à peu près !)

En fait, ce qu'il faut se demander, c'est :

Les gens qui ne se rendent pas compte
qu'il existe d'autres réalités
que celles véhiculées par les médias de l'ordre établi,
c'est quoi d'autre qu'y comprennent pas ?

Les personnes qui nient la possibilité
que plusieurs intérêts occultes étaient à l'oeuvre
derrière chacun des grands événements de l'histoire récente,
ne se trouvent-elles pas par le fait même
à être complices de ces crimes contre l'humanité ?

Ces personnes ne peuvent tout de même pas plaider l'ignorance
parce que pour nier quelque chose,
il faut d'abord en prendre connaissance.

À moins que ces personnes se permettent
de nier l'existence de quelque chose
sans même se donner la peine
de savoir de quoi il s'agit.

Mais alors quelle sorte de crédibilité peut-on leur accorder ?

J'essaie de virer ça d'un bord, puis de l'autre,
mais j'arrive pas à trouver un angle quelconque
qui puisse justifier de défendre la version officielle
que les autorités américaines ont donné des faits
alors que l'histoire démontre qu'à aucun moment depuis le début
le gouvernement de ce pays n'a dit toute la vérité à sa population.

Mais là, pour mettre les choses en perspectives,
je vous suggère de considérer l'éventualité suivante :

Imaginez la crise financière qui pourrait survenir
quand les gens vont comprendre
la portée et l'ampleur réelle des scandales financiers
qui ne font que commencer à sortir sur la place publique.

Que se passerait-il si le gouvernement des États-Unis
n'avait plus les moyens de payer le salaire de ses armées ?

Méchant payroll à assumer ça, mon tchum...

J'imagine que plusieurs petits pays qui ont des comptes à régler
y verront une occasion en or d'acquérir du jour au lendemain
une armée de mercenaires top shape à un prix imbattable.

Et je ne doute pas que plusieurs de ces soldats se feront un plaisir
de se retourner contre une patrie qui les a si souvent trahi.

Si jamais, ça ça arrive,
il va être bon de savoir sur qui on peut compter...

C'est justement une des idées maîtresses
des différentes incarnations du parti rhinocéros
depuis près d'un demi-siècle :

Qu'importent les idéologies, qu'importent les systèmes,
l'essentiel c'est le goût qu'on a de vivre ensemble,
avec la confiance que l'on peut compter les uns sur les autres,
et l'espoir que l'humour saura nous tirer du pétrin
dans lequel l'honneur nous a foutus.

À bon entendeur, salut !

Sergio

De la politique néoquantique ?

L'autre jour, Sophie m'a demandé
ce que je pensais du parti neorhino.ca ?

En partant, je pense que c'est une bonne idée...

Puis en ce qui me concerne,
j'aime ça faire un peu n'importe quoi avec François
et avec les autres qui s'impliquent dans le parti.

Et finalement il y a la possibilité aussi ténue soit-elle
que ce soit nous l'avenir de la démocratie,
que le chemin pour nous sortir du labyrinthe infernal
dans lequel nous enferment la force et la violence
passe par l'humour et le travail.

Le principe de la démocratie,
c'est qu'on peut appartenir à des partis différents,
mais on fait partie du même pays et on vit ensemble.

C'est pour cela que je préfère les principes de la politique
aux principes la religion.

En religion, si tu n'est pas du bon côté, tu es un infidèle
et non seulement tu ne seras pas sauvé à la fin de ta vie
mais en plus t'es mieux de filer doux
sinon tu peux passer par l'inquisition pendant ta vie.

En politique,
il peut y avoir plein de partis différents qui travaillent ensemble,
en religion,
il y a les bons et les méchants, les élus et les damnés.

De mon point de vue, Bush et Harper,
font plus de la religion que de la politique
car ils cherchent davantage à imposer leur manière de voir
qu'à laisser sa place à toutes les manières de voir.

Moi, j'en fais de la politique, j'en ai fait toute ma vie.

Pourtant, je suis un parfait inconnu.

La vraie politique, ça se passe au niveau des idées,
et à ce niveau nous sommes tous interconnectés, veut, veut pas.

Alors, dans l'univers des univers,
où est-ce qu'elles avancent le plus les idées ?

En dedans ou en dehors du Parlement ?

Sergio