dimanche 18 mai 2008

La lumière des enfants

J'avais beaucoup apprécié le Dr Gilles Julien
lorsque je l'ai vu la première fois à Tout le monde en parle.

Ces temps-ci, je lis : «L'univers informé» de Lynne McTaggart.

Et ça m'a aidé à me rendre compte
en écoutant les meilleurs moments de TLMEP tout à l'heure,
que notre bon docteur ne parle pas à travers son chapeau:

«Je ne survivrais pas sans contact avec les enfants
car c'est la seule énergie pure...
ils ont une lumière qui nous contamine constament
et qui va m'animer jusqu'à ma mort.»
Gilles Julien

«Les enfants captent bien plus d'informations du Champ que les adultes.»
Lynne McTaggart

Les informations du Champ dont il est question se propagent justement sous forme de lumière.

Pour comprendre de quoi je parle, il faut avoir changé de paradigme.

Quand on change de point de vue,
c'est plus nous qui changeons que ce qu'on regarde.

Mais comme chacun de nous crée sa propre réalité,
quand on change vraiment, le reste suit automatiquement.

Au cours du changement de paradigme précédent,
le point de vue est passé de :

«Une terre plate et immobile au centre de l'univers,
avec un soleil le jour et des étoiles la nuit
mais on comprend pas vraiment le rapport entre les deux...»

à :

«La troisième planète d'un petit soleil
faisant partie de la galaxie nommée Voie Lactée,
elle-même perdue parmi des milliards d'autres galaxies.»

Ce changement radical ne s'est pas effectué sans heurts,
plusieurs des personnes qui défendent ces nouveaux points de vue
ayant dû assumer de lourdes conséquences dans leur vies personnelles.

(Voir : «Savants Maudits, Chercheurs Exclus», Tomes 1, 2 et 3 de Pierre Lance)

Enfin bref, le changement de paradigme précédent
est survenu suite à une meilleure compréhension de l'infiniment grand.

Le changement de paradigme courant
survient suite à une meilleure compréhension de l'infiniment petit.

Et cette fois-ci, le changement de perspective est encore plus spectaculaire.

Imaginez-vous un gant que l'on vire à l'envers.

Avant on voyait les atomes comme le plein
et l'espace entre les atomes comme le vide.

Mais en fait, c'est exactement le contraire !

Ce que l'on appelle le vide est plein de l'énergie du point zéro
qu'on peut appeler familièrement le «Champ».

Le champ est comme un fromage gruyère,
plein de trous par en-dedans par où s'échappe l'énergie.

Et cette énergie qui s'écoule comme notre sang quand on se coupe,
c'est ce que l'on appelle les atomes et/ou particules et/ou ondes et/ou cordes.

Comme notre peau qui finit par guérir, les trous dans le champ se referment
et les atomes disparaissent aussitôt car ils n'ont pas tellement d'énergie de réserve.

Ça se calcule en attosecondes.

La poule ou l'oeuf ?

Il est futile de se demander si c'est nous qui tirons ou le champ qui pousse,
la partie n'existe pas en dehors du tout et il n'y a pas de tout s'il n'y a pas de parties.

Dans la vision de la physique classique,
nous sommes séparés les uns des autres
et notre esprit est séparé de notre corps.

Dans la vision de la physique quantique,
nous sommes dans la simultanéïté, la synchronicité,
la cohérence et la non-localité.

Le siège de la conscience n'est plus dans le cerveau, ni même dans le corps,
il est dans le Champ où se trouve aussi justement notre mémoire
et celle de tous les autres.

Alors quel est le rôle des êtres humains dans ce nouveau contexte ?

Bien, en premier, de dirais que c'est de s'occuper des enfants.

Le miracle de la vie, c'est à l'accouchement qu'il se produit.

Parent ou pas, il revient à tous les grands de prendre soin des petits.

Puis, en deuxième, je dirais que c'est de s'occuper des autres.

Une chaîne n'est pas plus forte que le plus faible de ses maillons.

Incognito, ou au vu et au su de tous, partout dans la grande chaîne de la vie,
les maillons forts doivent compenser pour les maillons faibles de leur entourage.

Et ils doivent le faire de bon coeur, sans rechigner ni exiger de traitement de faveur.

C'est ça le deal : t'es plus fort, tu t'occupes des plus faibles.

Avant de te prendre pour un martyr,
dis-toi bien qu'on a tous quelqu'un de plus fort qui pourrait nous aider
et quelqu'un de plus faible qu'on pourrait aider.

La raison de ma révolte contre cette société hypocrite
c'est qu'elle est truffée de façons légales de se voler les uns les autres.

Les personnes qui savent comment faire, c'est les «winners»,
les autres c'est les «loosers».

Pour détourner l'attention du fait qu'il s'agit quand même d'un vol,
les winners disent: «Si t'es un looser, c'est parce que tu l'as mérité.»

De quels vols est-ce que je parle ?

Bien par exemple les banques, la haute finance,
le complexe militaire-industriel, les fabricants d'armes,
les grandes corporations qui profitent de la reconstruction
après que les soldats aient tout démoli.

Les 100 milliards de plus pour l'armée canadienne
ça veut dire en moyenne 5 000$ par tête de pipe.

Ce n'est pas tant l'argent que le fait que
la majorité de la population ne veut rien savoir de la guerre.

Et pas seulement la majorité de notre population,
mais aussi la majorité de la population de tous les pays du monde.

Il faudrait que les populations de tous les pays du monde
se donnent le mot pour se débarrasser le même jour
de tous les militaires qui se trouvent sur leurs territoires respectifs
et voilà, il n'y aurait plus de guerre nulle part.

Il ne resterait sur la planète que des civils ordinaires
qui vivent dans des maisons ou pas, seuls ou avec d'autres,
qui forment des familles, des communautés, qui s'organisent,
font des fêtes, évoluent dans l'harmonie et le respect mutuel.

Mais oui, c'est possible, c'est nous qui créons la réalité,
nous avons autant le droit de faire la paix que celui de faire la guerre.

Si nous décidions de changer, ce serait une grande révolution.

Au lendemain de cette révolution,
il n'y aurait pas tant de changements visibles à l'extérieur,
car cette révolution se produit d'abord à l'intérieur.

C'est la conscience qui change.

Bien sûr, la conscience change à tous les jours,
mais il ne s'agit pas d'une révolution à chaque fois.

La révolution dont je parle,
c'est celle qui se produit dans la vie d'une personne
qui arrête de profiter des autres et commence plutôt à les aider.

Il y a des catastrophes d'origine naturelle et d'autres d'origine humaine.

On peut discuter longtemps à savoir lesquelles sont lesquelles,
on pourrait même dire que, vu que les humains aussi sont naturels,
les catastrophes qu'ils provoquent sont aussi des catastrophes naturelles.

Mais cela ne ferait que nous détourner de notre propos
qui est que certaines catastrophes sont causées pas des personnes précises
et les personnes en question le savent très bien.

Moi, j'suis un vieux hippie de la gagne des sanzalures
et je ne vais pas partir en croisade pour les identifier
ni demander que l'on adopte des lois pour les empêcher de nuire.

C'est à chacun de se prendre en charge.

Certains diront que ça ne sert à rien d'écrire cela
car les personnes en question ne liront jamais ces lignes.

Mais, si chaque atome de l'univers est intimement lié à tous les autres,
alors peu importe si ces personnes les lisent ou pas mes lignes,
chacun de leurs atomes est au courant maintenant.

Fait que je continue simplement de faire ce que j'ai fait toute ma vie,
survivre par mes propres moyens, sans être maître ni esclave,
en construisant un monde volontairement plus simple.

Small is beautiful !

Sergio

samedi 3 mai 2008

Les neorhinos appuient Élections Canada

Dans Le Devoir du 3 et 4 mai 2008, Manon Cornellier a écrit :

Le conflit entre le gouvernement Harper et Élections Canada commence à sérieusement déranger. «Contrairement à certains pays en développement -- on pense au Zimbabwe --, le Canada est une démocratie mature où l'organisme indépendant chargé des élections n'est ni sous la coupe du gouvernement ni objet de ses attaques. C'est ce qui, par conséquent, rend si troublants les assauts répétés du gouvernement conservateur contre Élections Canada et ses fonctionnaires», écrit le Globe and Mail. Selon le quotidien, les conservateurs ont touché le fond du baril en votant contre la motion bloquiste demandant au Parlement de réitérer sa confiance en Élections Canada. Le Globe dénonce cette motion qui n'était, à ses yeux, qu'une manoeuvre politique sans souci aucun pour l'intérêt public. Mais elle a été présentée et il revenait aux conservateurs de l'appuyer. «Ils ont plutôt refusé, de façon imprudente, de reconnaître la légitimité de l'organisme qui doit assurer la tenue d'élections libres.»

Cela m'a poussé à écrire ce qui suit :


Quand nous critiquons la société,
que ce soit au sein du parti Rhinocéros auparavant
ou du parti neorhino.ca maintenant,
c'est pour l'améliorer.

Et depuis plus de 40 ans,
nous avons toujours eu de bonnes relations
avec les gens d'Élections Canada
qui font leur travail avec rigueur,
professionnalisme et dévouement.

C'est justement grâce à des gens comme eux
que nous pouvons exprimer notre point de vue
même si nous ne formons pas la majorité.

Il y a quelques années,
certains politiciens ont voulu nous faire taire
en adoptant des lois inconstitutionnelles,
mais ils ont dû faire marche arrière et nous revoilà.

C'est le même genre de politiciens qui cherchent maintenant
à prendre et à garder le pouvoir en contournant les lois.

Au lieu d'avouer leur erreur,
faire amende honorable et repartir du bon pied,
ils persistent dans la mauvaise direction.

S'ils étaient intelligents pour deux sous,
ces gens devraient savoir que,
quand on a fait une erreur sans s'en rendre compte dans le passé,
on peut être en train en faire d'autres dans le présent
et aussi à l'avenir.

Il s'agit alors d'adopter une attitude très humble,
et surtout pas de continuer
à vouloir imposer sa volonté au reste de la population.

Au contraire, ces gens continuent d'imaginer et d'adopter
des lois contraignantes pour nous obliger à vivre selon leur idée.

Et c'est pourquoi nous devons tous appuyer sans ambiguïté
les gens d'Élections Canada dans cette affaire.

Car c'est grâce à des gens comme eux que nous aurons un jour
les politiciens éclairés qui imagineront et adopteront des lois
pour nous permettre de vivre selon nos propres idées.

C'est d'ailleurs justement ça l'idée de la démocratie.

Sergio