dimanche 3 août 2014

Cercle vicieux

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Mille fois j'ai entendu dire :

« C'est bien beau tout ça, mais si je ne peux rien y faire,
alors je préfère ne même pas en entendre parler »

Oui, mais pour faire quelque chose, ça prend un plan.
Si on a pas de plan, ce n'est pas de l'action, c'est de l'agitation.

L'action c'est ce qui nous amène du point A au point B.

Et le plan, c'est ce qui définit d'abord A, puis B
et enfin la route à suivre pour aller de l'un à l'autre.

Sans plan, on part de A, on tourne en rond et on aboutit à A.

Pour avoir de plan, il faut prendre la peine de définir :

A. La situation où l'on se trouve
B. La situation où on veut aller
C. Le meilleur chemin pour s'y rendre

Alors comment peut-on y arriver si personne ne veut en entendre parler ?

« Parlez-en entre vous autres
puis revenez nous voir quand vous aurez décidé »

Mauvaise réponse.

L'infime minorité qui contrôle la situation
a élaboré un plan il y a plusieurs centaines d'années
et elle le suit méticuleusement.

Et ça marche...

Si on fait pareil, ça changera quoi ?

Pour qu'il y ait une différence,
il faudrait qu'au lieu d'être élaboré par une infime minorité,
cette fois-ci, le plan soit élaboré par l'immense majorité.

Et pour y arriver, il faudrait calmer ceux et celles
qui veulent immédiatement passer à l'action
sans prendre la peine de réfléchir, de choisir, de planifier, d'organiser...

On a même pas le début de l'ombre du commencement d'un point commun.

Il me semble que c'est par là qu'il faudrait commencer.

A. Ça va mal

La majorité vit dans le déni,
il faut commencer par s'entendre que ça va mal...

B. Ça va aller mieux

La majorité pense que ça a toujours été mal
et que ça ne changera jamais
et que donc que ça ne vaut même pas la peine d'essayer.

Il faut au moins partager l'espoir que ça peut s'améliorer.

C. Le plan

Une fois qu'on est d'accord que ça va mal et que ça pourrait aller mieux,
alors on fait l'inventaire des problèmes, on identifie les causes communes,
on établit les priorités puis on résoud les problèmes un par un.

Et voilà !

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