lundi 26 janvier 2009

La place du neorhino dans tout ça...

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Nous sommes tous dans le même bateau
et il n'est pas question de jeter personne par-dessus bord
alors ça va prendre beaucoup d'humour et d'amour
pour ramener un peu d'ordre dans l'équipage.

En pensant à la place du parti neorhino
sur l'échiquier politique...


Nous sommes un parti minuscule,
mais nous jouons quand même un rôle dans cette histoire.

Quelles que soient les modalités d'application,
nous croyons que l'idée de la démocratie,
c'est que c'est la population qui doit avoir le dernier mot.

La plupart des partis politiques canadiens
considèrent Cuba comme une dictature.

Tandis que les neorhinos comprennent qu'en fin de compte
la population cubaine a peut-être plus de contrôle
sur ce qui se passe sur son territoire
que la population canadienne
n'a de contrôle sur ce qui se passe dans le sien.

La politique neorhino est basée sur le fait que,
quel que soit l'époque ou le pays où une personne naît,
elle arrive dans une situation qui peut être améliorée.

Et chaque personne peut décider de ne rien faire
ou de faire quelque chose pour améliorer la situation.

Si une personne décide de faire quelque chose,
elle peut réussir ou elle peut échouer,
de toutes façons, c'est l'intention qui compte.

John Lennon a très bien résumé nos intentions
dans sa chanson «Imagine» :

Imagine no countries
Imagine no possessions
Imagine no religion

Nous continuons de considérer qu'il s'agit là
de quelques-unes des paroles les plus révolutionnaires
jamais prononcées sur cette planète.

Depuis des décennies,
cette idéal utopique nous guide dans la bonne direction.

Notre idée du Cubec,
c'est de prendre les meilleures idées de deux peuples
qui ont fait une sérieuse réflexion sociale et politique,
les québécois et les cubains, et d'en faire un pays virtuel
où toutes les personnes sont invitées
à imaginer ce que le monde pourrait devenir
si nous faisions la paix au lieu de faire la guerre.

L'autre jour, au Consulat de Cuba à Montréal,
j'ai ressenti toute la fierté du peuple cubain
dans les paroles de Sergio Vélez Cahmi
qui évoquait ces 50 années de luttes
pour conquérir et défendre leur indépendance.

L'audace et la ténacité des cubains
nous encourage à continuer notre lutte.

Celle-ci peut se résumer simplement :

Nous sommes tous dans le même bateau
et il n'est pas question de jeter personne par-dessus bord
alors ça va prendre beaucoup d'humour et d'amour
pour ramener un peu d'ordre dans l'équipage.

L'heure est grave,
mais la prendre au sérieux n'y changera rien.

Carpe diem.

Sergio

1 commentaire:

Jack a dit…

sanzalure, ça me rejoint parfaitement. Je t'embarque dans le Train de nuit. Pour voyager ensemble.